Chapelle Notre-Dame de La Roque
Une vingtaine de chapelles étaient réparties sur l’ensemble du territoire de Jouques, chacune étant le lieu d’une dévotion particulière. Aujourd’hui, certaines ont disparues et d’autres sont en ruine.
Nous partons en chemin pour voir Notre Dame de La Roque
Départ au parking
De l'Eglise Saint-Pierre-ès-Liens
- 11e s.
- 16e s et 19e s. Remaniements.
- L’église paroissiale réussit à mélanger très harmonieusement les styles qui la composent.
- L’entrée se fait par un porche néogothique.
- Beaux retables dorés.
Nous continuons notre ascension et découvrons de belles architectures
On emprunte un chemin longeant des vestiges de remparts, puis un sentier caillouteux et escarpé pour arriver au site primitif du vieux village de Jouques, à l’époque féodale. Là, se situent à l’Est, l’église romane puis gothique, qui a été celle du village pendant 6 siècles (jusqu’aux 16ème -17ème siècles) et les vestiges du premier château.
Quel bonheur de pouvoir monter à l’Eglise Notre Dame de la Roque (12e siècle) et de bénéficier d’une vue complètement préservée. Sur les traces des pèlerins, on peut contempler le village tel qu’il se présente depuis des lustres. Apparavant, romains et gaulois peuplaient les lieux dans divers oppidums. Il y a 20 000 ans, la grotte de l’Adaouste servait déjà d’habitat. Depuis toujours, les hommes ont donc peuplé ces lieux et on comprend pourquoi…
L'ancienne église Notre-Dame-de-la-Roque est construite sur l'arête de la colline, à l'extrémité d'un sentier. Datant du XIème siècle, ce fut la première église de Jouques qui servit d'église paroissiale.
Une extension un peu plus récente lui a été rajoutée, comprenant une seconde nef parallèle à la première et un second clocher. A sa droite et à l'extérieur lui sont accolées les ruines d'anciens murs qui devaient servir d'annexe. Cet édifice est aujourd'hui classé monument historique.
- sur la partie datant de l’an 1000, l’on remarque que l’abside est construite avec des pierres de taille plus petites, des lignes horizontales et que les assises n’ont pas la régularité de celles des 17ème et 18ème siècles. Au-dessus de la moulure, un espace nous laisse deviner que le premier « toit », effondré, était en forme de cul de four (petite ouverture dirigée vers l’Est). - la 2ème abside appartient à l’architecture religieuse et civile gothique : on a des bandeaux horizontaux ; la baie a nécessité un cintre en bois (claveau et clef de voûte)